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Le blog politique de Thomas JOLY

Esclavage : Gabriel Attal relance le devoir de repentance

13 Mai 2024, 06:11am

Publié par Thomas Joly

La haine de soi chevillée au corps. Jamais on n’aura autant œuvré à la culpabilisation et au dénigrement de son propre peuple. En 2017, déjà, avant même d'être élu, Emmanuel Macron avait fait très fort en accusant la France d’avoir commis un « crime contre l’humanité » en Algérie. On se souvient, également, des gerbes de fleurs déposées par Gérald Darmanin en 2020 sur les tombes des « martyrs » du FLN qui avaient combattu la France. C’est désormais au tour de Gabriel Attal d’en appeler à la repentance généralisée.

Dans un tweet publié le 10 mai, à l'occasion de la cérémonie de commémoration de l’abolition de l’esclavage, le Premier ministre a ainsi confié son souhait de voir organiser, en 2026, une « grande exposition nationale sur la mémoire de l’esclavage ».

« La France, regarde son Histoire en face, a-t-il déclaré pompeusement. Il n’y aura pas une parcelle de France où cette partie de notre passé sera ignorée. » Ce même 10 mai (sacré « Journée nationale des mémoires de la traite »), Emmanuel Macron y est allé, lui aussi, de son petit tweet, appelant à une meilleure connaissance de « la mémoire de ces pages de notre Histoire ». Comme si notre pays n’en faisait pas déjà assez en matière de contrition et d’autoflagellation.

La France sommée de battre sa coulpe

Pourquoi un tel acharnement à rappeler les « crimes » qu’aurait commis notre pays ? : « Les Français aimeraient bien que ce gouvernement mette autant d’énergie à faire vivre les glorieux moments de notre histoire », a justement commenté Éric Zemmour sur X.

Du sultanat d’Oman à la Tunisie en passant par le Maroc et l’Arabie saoudite, l’esclavage fut pratiqué à grande échelle dans le monde arabo-musulman pendant des siècles et se poursuit encore aujourd’hui au Soudan ou en Mauritanie, mais seule l’Europe – et la France en particulier – est sommée de battre sa coulpe et se couvrir la tête de cendres. Seul est dénoncé comme criminel celui qui, à juste titre, dénonce ses propres forfaits. Aussi, lorsqu’elle déposa en 1998 sa proposition de loi tendant à la reconnaissance de l'esclavage en tant que crime contre l'humanité, Christiane Taubira prit soin de ne cibler que « la traite négrière transatlantique », laissant ainsi de côté la majorité des victimes de l'esclavage. Oubliées, les très meurtrières traites arabo-musulmane et intra-africaine ! Enterrées par un ex-garde des Sceaux soucieux d’épargner certains de nos jeunes concitoyens et de leur éviter d’avoir à porter « sur leur dos tout le poids de l'héritage des méfaits des Arabes »

Une fierté française à inculquer

Plutôt que d’inculquer la honte de soi à notre jeunesse, il faudrait lui enseigner que l’Occident est loin d’avoir eu le monopole des pratiques esclavagistes. « Le commerce négrier et les expéditions guerrières provoquées par les Arabo-musulmans furent, pour l’Afrique noire et tout au long des siècles, bien plus dévastateurs que la traite transatlantique », écrit ainsi l'anthropologue sénégalais Tidiane N'Diaye. Sans oublier les terribles Barbaresques en Méditerranée des XVIe et XVIIe siècles au cours desquelles, selon les estimations de plusieurs historiens, au moins un million de chrétiens européens auraient été capturés par les corsaires d'Alger et réduits en esclavage. Le rituel pénitentiel qui consiste à incriminer unilatéralement l’Histoire occidentale est d’autant plus injuste que l’originalité de l’Occident n’est pas d’avoir pratiqué l’esclavage, mais d’y avoir mis fin. L’abolitionnisme est en effet une spécificité européenne, voire française, avec une première interdiction du servage remontant à 1315. Voilà bien un motif de fierté plutôt que de repentance !

Jean Kast

Source : http://bvoltaire.fr

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Ce qu'il faut savoir sur la polémique entre le Parti de la France et Marion Maréchal

12 Mai 2024, 14:35pm

Publié par Thomas Joly

Vous trouverez ci-dessous le tweet de Marion Maréchal et ma réponse.

Article de Marianne résumant assez bien la situation : https://www.marianne.net/politique/grossiere-manipulation-marion-marechal-denonce-l-utilisation-de-son-image-par-un-groupuscule-dextreme-droite

 

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JO : revendications, menaces, terrorisme… vous la sentez, la grande fête du sport ?

9 Mai 2024, 10:11am

Publié par Thomas Joly

C’est le genre d’événement qui sert de révélateur à l’état profond d’un pays. La flamme olympique, débarquée à Marseille ce 8 mai, suscite plus de haine et de récriminations que d’intérêt. La fête de la revendication et de la menace terroriste est ouverte.

Les collectifs militants de gauche et d’extrême gauche se bousculent pour perturber le parcours et tirer la couverture médiatique. Selon le magazine en ligne écolo Reporterre, un porte-parole du groupe écolo radical Extinction Rebellion a expliqué, lors d’une conférence de presse, ses états d’âme, avec le sens de la fête qui caractérise la mouvance rouge-verte : « Nous ne nous retrouvons pas dans le récit glorifié de cet événement imposé qui vient amplifier les problèmes écologiques, économiques et sociaux actuels. » Dans le même esprit guilleret, ses amis de Saccage 2024, de NO JO 2030 et de BDS (un mouvement opposé à la participation d’Israël) se sont regroupés à Marseille sous la surveillance de… 6.000 policiers, épaulés d’hélicoptères, de drones et de sous-marins. La gaieté populaire, on vous dit. D’autres associations locales comme Clean my Calanque s’emportent, elles, contre les sponsors des JO, parmi lesquels Coca-Cola™, certainement la pire menace qui pèse sur le pays. Toujours selon Reporterre, des ONG venues du Brésil, du Mexique, du Libéria et d’Afrique du Sud ont tenu un rassemblement devant l’usine ArcelorMittal de Fos-sur-Mer, près de Marseille, pour dénoncer les activités de cette multinationale indienne de l’acier, fabricante officielle de la torche olympique. Tout cela, vous en conviendrez, respire l’élan national et le triomphe de l’esprit sportif façon Coubertin.

De quoi inquiéter quand même un peu le ministère de l’Intérieur… Les services de Gérald Darmanin ont produit une note confidentielle ramassant l’ensemble des menaces. Et si on en croit France Info, qui a obtenu cette note, sécuriser les 60 départements où passera la flamme avant l’allumage de la vasque olympique, le 26 juillet à Paris, ne va pas être un lit de roses…

Le ministère redoute des actions autour des restrictions d’eau dans les Pyrénées-Orientales ou des blocages de route ou d’autoroute en chantier, comme la fameuse autoroute A69 entre Castres et Toulouse, devenue aussi épidermique chez nos amis Verts que les bassines de Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres. Les mêmes anti-bassines pourraient aussi perturber le passage de la flamme en Charente et dans la Vienne avec, au commandement général, les célèbres et toujours pas dissous Soulèvements de la Terre assistés des écolo-gauchos de la Confédération paysanne.

Pendant ce temps, le ministre qui terrorise Kevin et Matteo mais apparemment pas les terroristes voudrait neutraliser les radicalisés qui vivent paisiblement parmi nous avant les JO. Le document de Darmanin, cinq pages selon Le Parisien, a été adressé lundi aux préfets, aux patrons de la police nationale, de la gendarmerie, de la DGSI et du renseignement. Au menu, « le risque de mobilisation accrue de la mouvance islamiste et djihadiste ». Sympa. Il s’agit de marquer à la culotte les 5.000 radicalisés fichés par l’Intérieur, dont seulement 20 % sont en prison. Un sacré défi sportif. Là aussi, vous la sentez, la grande fête populaire ? Dire que Macron comptait sur les JO pour se refaire la cerise dans les sondages… C'est peut-être la seule bonne nouvelle.

Sinon, consolez-vous ! Songez que ce sera une fête pour la chanteuse Aya Nakamura, distinguée pour représenter la France aux JO, comme pour notre compatriote drag-queen Minima Gesté, désignée officiellement par la mairie de Paris. Et si cela ne suffit pas, rappelez vous qu’une grosse partie des investissements et des places gratuites iront à… la Seine-Saint-Denis, comme nous l’avions précisé dans BV. Allez, bon JO à tous !

Marc Baudriller

Source : http://bvoltaire.fr

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Hommage à Jeanne d'Arc et repas militant à Caen (04/05/24)

9 Mai 2024, 09:18am

Publié par Thomas Joly

Hommage à Jeanne d'Arc et repas militant à Caen (04/05/24)
Hommage à Jeanne d'Arc et repas militant à Caen (04/05/24)
Hommage à Jeanne d'Arc et repas militant à Caen (04/05/24)
Hommage à Jeanne d'Arc et repas militant à Caen (04/05/24)
Hommage à Jeanne d'Arc et repas militant à Caen (04/05/24)
Hommage à Jeanne d'Arc et repas militant à Caen (04/05/24)
Hommage à Jeanne d'Arc et repas militant à Caen (04/05/24)
Hommage à Jeanne d'Arc et repas militant à Caen (04/05/24)
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Hommage à Jeanne d'Arc et repas militant à Caen (04/05/24)
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Hommage à Jeanne d'Arc et repas militant à Caen (04/05/24)
Hommage à Jeanne d'Arc et repas militant à Caen (04/05/24)
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Hommage à Jeanne d'Arc et repas militant à Caen (04/05/24)
Hommage à Jeanne d'Arc et repas militant à Caen (04/05/24)

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8 mai 1945 - 2024

8 Mai 2024, 11:18am

Publié par Thomas Joly

8 mai 1945 - 2024

Comme chaque année, le Parti de la France rend hommage à l'ensemble des combattants et civils qui ont enduré la 2nde Guerre mondiale.

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Il y a 70 ans, Dien Bien Phu tombait

7 Mai 2024, 20:08pm

Publié par Thomas Joly

Il y a 70 ans, Dien Bien Phu tombait

Aujourd'hui, cela fait précisément 70 ans que la bataille de Dien Bien Phu a pris fin.

Cette bataille, symbole tragique d'une guerre oubliée, aura été parmi les plus violentes de l'après 2nde Guerre mondiale.

Des volontaires, aventuriers de tous horizons, hommes avec un passé nébuleux, ont porté les couleurs de la France et de son Empire, et sont tombés, pendant ces 56 jours de combats, au fond de la vallée vietnamienne de Dien Bien Phu, pour le rêve d'une France éternelle sur laquelle le soleil ne se couche jamais.

2.300 mourront sur place, des milliers d'autres connaîtront l'enfer des camps vietcongs. Seule une infime partie reviendra.

Le Vietnam sera ensuite plongé dans un long conflit, voyant l'implication et le retrait des Etats-Unis, la victoire du bolchevisme maoiste et de ses charniers dans toute la péninsule indochinoise.

En métropole, l'annonce de la défaite précipitera la chute du gouvernement, phénomène relativement habituel dans une
IVe République kafkaïenne et instable, mais ne suscite que peu de remous au final.

Pendant ce temps, des noyaux d'ennemis intérieurs, syndicats rouges, compères des communistes vietnamiens, sabotent l'effort de guerre, prennent pour cible les vétérans, soutiennent publiquement les ennemis de la France, et se félicitent bruyamment de la défaite. Répétition générale avant la guerre d'Algérie, qui verra les mêmes sinistres individus à l’œuvre contre les intérêts nationaux...

Hier comme aujourd'hui, la Nation est avant tout défaite par ses traîtres.

En 2024, alors que la mémoire collective n'a jamais été aussi courte, n'oublions pas.

N'ayons pas honte de notre aventure coloniale, qui nous poussa à être le second empire de la planète après le Royaume-Uni.

Ne tombons pas dans la repentance en voyant les formidables infrastructures, les services, l'administration que nous avons installés à grand frais chez tant de peuples qui aujourd'hui nous le reprochent.

Victor Jan de Lagillardaie - Membre du Bureau politique du Parti de la France

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Mais que faisait donc Ursula von der Leyen à la rencontre franco-chinoise ?

7 Mai 2024, 06:44am

Publié par Thomas Joly

Emmanuel Macron devait recevoir Xi Jinping à l’Élysée, ce lundi, pour une rencontre franco-chinoise. Ce fut, finalement, une rencontre sino-européenne, avec une invitée surprise remarquable et remarquée : Ursula von der Leyen.

Comme si la France n’était plus de taille à parler seule avec la Chine. Comme si le Président de notre pays n’était pas un interlocuteur à la hauteur pour le président chinois. Comme si sa n+1 était nécessaire pour en imposer à l’hôte de marque. Cela en dit long sur la piètre idée qu’Emmanuel Macron se fait de sa fonction et de la place géopolitique de la France en 2024. Cette présence voyante a fait beaucoup parler sur les réseaux sociaux et réconcilié, l’espace d’un instant, toute l’opposition.

Il faut dire qu’Ursula von der Leyen - qui porte, ce n’est pas de chance, le prénom de la sorcière monstrueuse dans La Petite Sirène de Walt Disney - est devenue l’incarnation de l’Union européenne, avec tout ce qu’on lui trouve aujourd’hui de détestable : impérieuse et imposée (sans avoir été élue), autoritaire, maîtresse d’école, faussement séduisante, allemande, froide, déconnectée, issue de l’élite… la petite sirène France, prise dans ses filets, est paralysée et n’a plus de voix.

Ce « chaperonnage » officiel sonne comme une marche subreptice de plus vers l’Europe fédérale. Il n’est un mystère pour personne qu'Emmanuel Macron trouve le costume France étriqué. Il est des maires dont on se dit qu’ils se sentent à l’étroit dans leur ville et qu’ils se verraient bien un destin national. Lui est à l’étroit dans son pays et se rêve un destin supranational. Il ne se sent véritablement à l’aise que dans le cadre européen. « On dirait que ça te gêne de marcher dans la boue, on dirait que ça te gêne de dîner avec nous », chantait Michel Delpech. Ce n’est pas Le Loir-et-Cher mais la France. Et Emmanuel Macron juge sans doute en son for intérieur, quoi qu'il en dise, moins fascistes que ploucs les électeurs du RN ou de Reconquête accrochés à leur drapeau tricolore comme une bernique à son rocher.

Le mot « Europe fédérale » est tabou parce qu’il fait peur aux Français. Déjà, en 1962, Raymond Aron parlait de « fédéralisme clandestin ». Mais on sent bien, au fond du cœur d’Emmanuel Macron, le même sentiment secret que celui nourri par Gambetta à l’endroit de l’Alsace-Lorraine : « Y penser toujours, n’en parler jamais. » L'expression « souveraineté européenne » est une façon pudique de l’évoquer sans braquer. À la Sorbonne, par deux fois, en 2017 et en 2024, Emmanuel Macron a célébré cette souveraineté européenne. Son discours fleuve ressemblait furieusement au prêche d’un télévangéliste exalté qui aurait oublié sa montre, preuve du caractère sacré et quasi religieux que cette souveraineté européenne revêt pour lui.

Emmanuel Macron a toujours eu un tropisme d’enfant précoce bien peigné gravissant les échelons avant tout le monde - y compris la magistrature suprême - et rendant des rédactions dorées sur tranche. Il a d’ailleurs gardé un champ lexical suranné et précieux de Schtroumpf à lunettes : « chicaya », « galimatias et perlimpinpin », « je vous fiche mon billet », « le truchement », « ripoliner la façade » ou encore « croquignolesque ». Ces enfants-là ne se plaisent qu’en la compagnie des grands. Ils méprisent leurs pairs, qu’ils ne considèrent pas comme des interlocuteurs intéressants et à leur mesure. Aujourd’hui, ce ne sont plus ses pairs mais son peuple qu'il dédaigne, lui préférant les grands de ce monde. Sauf que le peuple vote, pour des élections autrement plus importantes que celles du délégué en CM2, et que l’institutrice hautaine et blonde auprès de laquelle il fayote outrageusement ne lui sauvera pas la mise s'il prend, lui ou son parti, une veste aux européennes.

Gabrielle Cluzel

Source : http://bvoltaire.fr

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« Le PdF express », la nouvelle chaîne Youtube du Parti de la France !

7 Mai 2024, 06:21am

Publié par Thomas Joly

« Le PdF express » est une nouvelle chaîne Youtube du Parti de la France qui sera consacrée aux formats courts.

Avec notamment un Micro-Podcast quasi-quotidien dont voici le premier numéro.

Abonnez-vous à cette chaîne qui vient compléter la chaîne principale où vous retrouvez toujours nos entretiens et nos Forums !

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Disparition d'Eliane Le Cor

7 Mai 2024, 06:04am

Publié par Thomas Joly

Disparition d'Eliane Le Cor

Eliane Le Cor, militante du Parti de la France depuis sa création en 2009 et ancienne candidate aux élections législatives, nous a quittés ce dimanche 5 mai.

Sa grande gentillesse et sa bienveillance nous manqueront à tous.

Le Parti de la France adresse ses condoléances attristées à sa famille et à ses proches.

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Hommage à Jeanne d'Arc à Paris (01/05/24)

2 Mai 2024, 20:29pm

Publié par Thomas Joly

Hommage à Jeanne d'Arc à Paris (01/05/24)
Hommage à Jeanne d'Arc à Paris (01/05/24)
Hommage à Jeanne d'Arc à Paris (01/05/24)
Hommage à Jeanne d'Arc à Paris (01/05/24)
Hommage à Jeanne d'Arc à Paris (01/05/24)
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Hommage du Parti de la France à Jeanne d'Arc le 1er mai 2024

2 Mai 2024, 12:57pm

Publié par Thomas Joly

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Un directeur d'école livré au lynchage par des islamistes

30 Avril 2024, 19:38pm

Publié par Thomas Joly

Ce lundi 29 avril, Nicolas Bourez, directeur de l’école élémentaire André-Chénier, à Neuilly-sur-Marne, en Seine-Saint-Denis, n’est pas allé travailler : il craint pour sa sécurité et celle de ses élèves. Sur son compte X, il raconte sa situation. Donnant suite à un projet ministériel, le chef d'établissement a lancé la mise en place de la tenue commune à l’école. Une décision qui n’a pas convaincu tout le monde, même si validée par la majorité lors du conseil d’école. Le Comité de défense de l’école publique de Neuilly-sur-Marne a publié un communiqué que BV a pu consulter : il met en cause personnellement le directeur de l’établissement. Il y est accusé d’appartenir à l’extrême droite et d’entretenir une obsession anti-musulmane.

Pour assurer la sécurité de son école, le directeur reste à son domicile

Le directeur de l’école élémentaire a porté plainte, à deux reprises, pour diffamation aggravée, puisqu’elles ont été proférées dans le cadre de ses fonctions, confie-t-il à BV. En rentrant du commissariat, Nicolas Bourez nous raconte avoir croisé des individus distribuant ces tracts diffamatoires qui le mettent en cause personnellement, à la sortie de son école. Inquiété par ce « tissu de mensonges et d’approximations qui dessine une cible dans le dos d’un professeur qui ne fait que mettre en œuvre un projet ministériel », il nous explique son choix de s’exposer et de médiatiser cette affaire : « En tant que directeur, je suis garant de la sécurité de mes élèves, au sein de mon établissement. En ne me rendant pas à l'école, j’essaye de les protéger. Si un fou furieux veut s’en prendre à moi pour mes décisions, il viendra me chercher moi, et non pas mon école puisque je n’y suis pas ! »

Nicolas Bourez a donc convoqué les enseignants de son établissement pour les avertir du contenu du communiqué et des menaces qui pesaient sur lui et, par extension, sur l’établissement. Un accident pourrait vite virer au drame. « Même mes collègues qui n’étaient pas d’accord avec le projet d’uniforme ont été choqués par cette réaction. Sommes-nous toujours en démocratie ? Est-il encore possible d’appliquer une décision validée en conseil d’école ? » Le risque est d’autant plus élevé, selon le directeur, que cette commune de Seine-Saint-Denis a été très secouée, lors des émeutes de l’été passé : la médiathèque qui jouxte l’école avait pris feu, sept véhicules de police avaient été détériorés… « Ce n’est pas le calme qui caractérise l’endroit. »

« Le pas de vague, c’est bon, ça suffit ! »

Outre la pression antidémocratique qu'exerce ce comité, Nicolas Bourez est profondément révolté par le silence coupable qui entoure ses appels à l’aide. Le syndicat auquel il appartient, Action et Démocratie, a alerté à plusieurs reprises le cabinet du Premier ministre et le ministère de l’Éducation nationale qui avait accusé réception du courrier sans jamais y répondre ni mettre en place la moindre mesure de protection. « Je suis écœuré par la communication officielle. Le "pas de vague", c’est bon, ça suffit ! Nous, ce qu’on veut, c’est travailler dans la neutralité idéologique », s’indigne-t-il, avant de poursuivre : « Je mets en place le projet de tenue commune et on m’accuse d’islamophobie ? En prenant comme prétexte les articles que j’ai pu publier chez Causeur… Où en est-on, de la liberté d’expression, de la démocratie ? » Il poursuit : « Les menaces et les accusations d’islamophobie sont prises au sérieux. Moi, j’irai jusqu’au bout », martèle-t-il.

Sur X, quelques personnalités politiques ont partagé la vidéo du directeur en dénonçant l’inaction du gouvernement. Parmi elles, Marion Maréchal, tête de liste Reconquête aux européennes, Hélène Laporte, députée RN du Lot-et-Garonne, ou Gilbert Collard, député européen (RN). Quant au ministre de l'Éducation nationale Nicole Belloubet, elle a répondu sur X à Marion Maréchal ne pas avoir « attendu votre tweet à intérêt électoral pour agir avec fermeté. Dès connaissance des faits, un signalement au procureur a été fait, la protection fonctionnelle accordée et la sécurité du directeur renforcée en lien avec les forces de l’ordre ». Des propos que conteste le directeur auprès de BV : « Je n’ai pas eu de réponse pour la protection fonctionnelle. Je suis allé deux fois seul au commissariat… et je n’ai pas vu de forces de l’ordre à l’école ni aux alentours. » Double discours ? Combien de Samuel Paty ou de Dominique Bernard faudra-t-il pour que le gouvernement prenne enfin des mesures dissuasives pour protéger les professeurs ?

Raphaelle Claisse

Source : http://bvoltaire.fr

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